Ce vendredi 11 novembre 2022, Gil Bernardi, maire du Lavandou, les élus du Conseil municipal et les élus de Bormes-les-Mimosas, les porte-drapeaux et représentants des associations patriotiques et les autorités militaires étaient entourés des jeunes cadets de la Défense et des écoliers de Saint-Clair et Cavalière pour commémorer l’Armistice du 11 novembre 1918.
Après l’appel des soldats morts pour la France et les dépôts de gerbes, les écoliers ont chanté la Marseillaise. La cérémonie a été clôturée par l’allocution du maire du Lavandou.
Discours de Gil Bernardi, maire du Lavandou
Le ciel s’est de nouveau obscurci. Et il nous est tombé sur la tête. Contre toute attente, alors que la paix régnait en Europe, et que les Nations avaient déployé des trésors d’alliances pour rendre la guerre impossible. Alors que l’amitié entre les peuples et la prospérité semblaient acquis. La guerre qui revient avec fracas sur le Vieux Continent, avec son cortège de malheurs et de destructions, d’angoisses et de morts, de menaces d’embrasement, de co-belligérences inavouables, d’escalades inéluctables, d’exode de populations, de la terreur inspirée par des armes de destructions massives, de génocides…
Le même processus, de retour des dictatures et de faiblesse des démocraties assoupies, de bouleversement de l’ordre mondial établi et de néo colonialisme ; d’échec des diplomaties, de prétextes de minorités ethniques, de rivalités économiques, de mauvaise évaluation de la menace, d’impréparation, de courses aux armements, de généralisation des conflits… De refus de tirer les leçons du passé, également…
Et de nouveau la misère… De nouveau les tranchées, celles du Donbass après l’invasion de la Crimée en 14… 2014… restée sans réponse appropriée de l’Occident ; comme les agressions des armées allemandes en 14… 1914. Avant l’apocalypse… Encore !…
Après l’invasion de la Belgique et de la France ; après les illusions d’une victoire rapide, celle de « la fleur au fusil », les soldats se sont enterrés – Pour rester en vie – Ils vivent comme des rats, parmi les rats.
À l’arrière, personne ne sait vraiment ce que supportent nos soldats, dans l’enfer des tranchées. De souffrances, de privations, de cruautés, de violences. Dans les tranchées de 1915, le canon règne en maître absolu – le front ne bouge pas… Lire la suite du discours …