Inaugurée la semaine dernière (samedi 5 octobre 2019), la nouvelle exposition « Isidore Rosenstock, l’aquarelliste oublié », présentée à la Villa Théo rencontre déjà un vif succès auprès du public. Sur les quelque 122 aquarelles, les visiteurs découvrent différents univers chers au peintre qui fit partie de l’Ecole française (peinture classique de la fin du XIXe-début XXe) dont son sujet de prédilection, les fleurs. Ce grand aquarelliste, reconnu internationalement au début du siècle dernier était en effet qualifié de « peintre des fleurs ». Après cette période qui lui valu des expositions à Tokyo, New-York, Paris, Rome ou encore Madrid, Isidore Rosenstock, d’origine juive, est contraint de quitter Paris dans les années 30 et s’installe au Lavandou.
Durant plus d’une décennie, il peint les rues du village, l’église Saint-Louis, les bords de mers et les pointus, mais aussi des lieux qu’il fréquente tels que l’hôtel « Mon désir » ou « L’auberge de la Calanque ».
Sensibles aux toiles représentant les jardins de Versailles et les fleurs, les Lavandourains le sont encore plus devant les paysages locaux qui « montrent Le Lavandou de (leur) jeunesse ». Jeudi 10 octobre, la vingtaine d’adhérents du foyer Nostre Fougau présents à la Villa Théo ont particulièrement apprécié les oeuvres d’Isidore Rosenstock, cet « aquarelliste oublié » qui a su mettre en lumière et immortaliser Le Lavandou.
La prochaine visite commentée est programmée mercredi 16 octobre à 14h00. Sur inscription au 04 94 00 40 50 (gratuit).
Lire la publication de Raphaël Dupouy consacrée à Isidore Rosenstock