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Retour sur la commémoration de la Victoire et de la Paix

Lundi 11 novembre 2024, Gil Bernardi, maire du Lavandou, les élus du Conseil municipal, les autorités civiles et militaires, les membres des Associations patriotiques, les volontaires du Service National Universel et les écoliers de Saint-Clair et de Cavalière se sont réunis au Square des Héros pour commémorer la Victoire et la Paix suite à l’Armistice du 11 novembre 1918 et rendre hommage à tous les Morts pour la France.

Allocution de Gil Bernardi, maire du Lavandou

Il y a 110 ans, la « Grande Guerre » débutait. Dès les premières semaines, le ton fut donné : l’horreur en première ligne, le sang versé et les vies fauchées. Charleroi, Rossignol, Morhange : trois scènes macabres qui meurtriront l’histoire de l’armée française. Dans la seule journée du 22 août 1914, 27 000 soldats français sont tués. Tombés sous les balles des mitrailleuses et des fusils, des canons lourds et des canons de campagne allemands. Abandonnés dans les fossés, inhumés à la va-vite. Le jour le plus meurtrier de la guerre…

Après l’échec cuisant de la Bataille des Frontières et la reddition de Maubeuge, Joffre abandonne les offensives à outrance et bat en retraite pour mieux préparer « la victorieuse » contre-offensive de la Marne. Les soldats français reculent pendant dix jours, exténués de fatigue. A bout de souffle, ils reprennent le fusil, attaquent au son du clairon, « c’est là une chose avec laquelle nous n’avions jamais appris à compter ; c’est là une possibilité dont il n’a jamais été question dans nos écoles de guerre », confiera l’officier Kluck dans ses Mémoires.

La Marne. « Un miracle » selon l’expression de Maurice Barrès. Mais à quel prix ? 21 000 morts, 84 000 disparus, 122 000 blessés… Ce n’est que le début de l’hécatombe. En Picardie, à Arras, les bombardements pleuvent, les vies tombent. La « course à la mer », tout aussi meurtrière que les différents terrains d’opérations signe la fin de la guerre de mouvement. Les belligérants se font désormais face dans des positions fortifiées et figées, sur un front long de 700 kilomètres. L’effroyable guerre des tranchées est lancée… Lire la suite du discours.

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